
Le Système d’Information Sanitaire, SIS, du pays décline particulièrement les informations sur les indicateurs de santé. Il s’agit en général de la remontée des informations depuis la périphérie vers le niveau central. Le but étant de faire connaitre la situation sanitaire en fournissant des informations capables d’orienter la politique sanitaire d’une part, et de donner les éléments sur l’évaluation des actions de santé publique développées par les pouvoirs publics d’autre part.
Les Systèmes d’Information Hospitaliers, SIH, sont des systèmes d’information destinés à gérer l’ensemble des informations administratives et médicales des hôpitaux. Ils ont trois fonctions principales : d’abord une composante opérationnelle qui traite des informations sur la mise en œuvre du processus de prise en charge des patients à l’hôpital; ensuite une fonction de pilotage de l’hôpital pour les aspects décisionnels; enfin une fonction de « reporting » vers le système d’information de santé et de différentes tutelles.
Le « SIH » alimente le « SIS » est l’ensemble de ces informations qui constitue le système de santé du pays.
La troisième composante qu’est la « eSanté » s’ajoute à ces deux composantes principales. Il s’agit en effet des moyens transversaux qui permettent d’utiliser les services numériques pour le bien-être socio-sanitaire des populations. Elle s’adresse principalement aux patients et aux informations les concernant telles que celles liées à la prévention, à l’éducation, au rapprochement des services et aux soins de santé.
La SOGIM s’aligne sur le projet « eGabon », soutenu par la Banque Mondiale à partir duquel le Gouvernement a lancé le projet « renforcement du Système National d’Information Sanitaire » avec une implication active du secteur public civil et militaire, parapublic et privé et de la médecine traditionnelle.